D'ORIGNY Pierre-Adam, seigneur de Dommartin, Histoire des anciens Egyptiens - Les obélisques d'Egypte et particulièrement sur ceux qui furent transportés à Rome: 1ère et 2e dissertations - 1752

fept journées; ! ' e n tcmite cette de Partie de l'E& gypre tend avoir été un Golfe de l a_ , 0 e pt Après cette Defcriprion ' pn on ;y:cf:nier_ d'Herodote , ne peur paroître qu un Pa. radote. Ma i s cette même De f e r i o rend très-vraifernblable ce u e les P ptiJ. tres di foient de la Baff E qe- y p Province environnée de touteste. C de Terrains plus elévés , fe termi parts ette neà la Mer; elle d i coupée par u n Fleuve dont les débordernens reguliers durent , avec une furprenante abondance d'eau , l'efpace de trois à quatre mois , en forte qu'elle de. voit naturellemenr , pendant une grande partie de l'année , rcffembler à un Ma. rais. Te l a dn 'être l'état de la Baffe,Egy pte , lor fque Ménès & les premiers Egy. tiens fe fixérent dans la Haute. La Na- non n e pouvo i r alors etre affez nom. breure , pour que la feule Thebaïde ne leur fuffit pas ; en forte qu'ils ne coin- voient n i n'habitoient point l a Baffe. 1-..gypre. C'eft-là , comme i l a déja été remarqué, ce qu'ilerodore devoir con• chue du difcours dcs Prêtres, lorfqu'au contraire i l jugea qu'il n'exiftoit rien de tout cc qu i cil: au-dell-us de l'Etang de ecoili'

9 MoMisjvurogyi:1,1aThebaïde. Que ce difcours des Prêtres ai t n'on> v l geu r o r d i n a i r e a u r o i t pointas 'eneronner ,• mais Herodote ne peut éviter le reproche de n ' en avo i r point fenri toute l'exagération , & moins encore de l'avoir trouvé ftiffifant p o u r l'autorifer à parler de ce Pays mareca- geux ', de cePays plus aquatique que la Thébaïde comme d'un Golfe de l a Mé - diterranée. S'il n'avoir point eu autant de goût pour le merveilleux , i l eût remarqué que lesPrêtres reconnoiffoient que tour l e Terrain de la Baffe-Egypte exilloit pen- dant le Regne de Ménès. ( i ) cc En reinon- » rant , difoient-ils, de la Mer par le » Ni l l'efoacep de fept journées, on na - » vigeoit dans une efpéce d'Erang. Comment auroient.ils pu compter f ep t journées de navigation par le N i l , de - puis la Me r jufqu'à la Thébaïde , f i l e Fleuve n'eût pas coulé dans un Te r r a i n oie il avoir un lit & des bords fixes. Ce Terrain de fept journées que par- courroir le Ni l , étoir alors ce qui com- prend encore aujourd'hui toute la Baf e - Egypte. I l efl donc bien certain que les Prêtres ne prétendoient pas di re à l i e - (i.) Her. L. I . . C. 4., A y

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